La commune de Droue-sur-Drouette se situe dans une zone
naturelle classée d’intérêt
écologique, faunistique et floristique signalée par le
Ministère de l’Environnement au répertoire national
(n°2.051.000d) pour sa richesse et sa diversité.
Elle est traversée par deux rivières : la Drouette et la
Guéville, d’où ses deux vallées.
De nombreux chemins de randonnées sillonnent le village et
relient les vallées de la Guéville à la Drouette.
Si vous choisissez de les parcourir, vous y découvrirez le reste
d' exploitations minières, différents lavoirs, fontaines
et vannes. Ouvrez grand vos yeux, tendez l'oreille, sentez autour de
vous, vous découvrirez de nombreuses merveilles :
écureuils, biches, sangliers, wallabies, plantes rares, etc...
Plusieurs fontaines sont situées sur la commune :
- la fontaine Saint Fort
- la fontaine du Hariat
- la fontaine de la Palombe (terrain privé)
- la fontaine Saint-Firmin, dite des 4 Pisseuses (terrain privé)
Deux lavoirs sont encore présents :
- le lavoir communal
- le lavoir de la Palombe dont on montait le plancher grâce
à un système de poulies en fonction du niveau
d’eau.
De nombreux moulins ont existé à Droue, dont beaucoup ont aujourd’hui disparu. On peut citer :
- le moulin du Petit Droue
- le moulin du Grand Droue
- le moulin de Crochet
- le moulin Louvet (détruit vers 1757)
- un moulin à vent situé sur le plateau des Marmouzets à l’emplacement du pylône
D’après des recherches faites par des associations et des habitants de la commune, il ressort que les premières constructions de Droue-sur-Drouette apparaissent dès l’époque romaine. Droue se situait alors sur une voie de passage très importante : Rambouillet – Nogent le roi par Droue – Epernon. Son nom a évolué tout au long des siècles : elle fut baptisée DROAA VIA (IXème siècle), puis DROA ; DROUEY ; DROUV et DROUÉ. En 1787, l’état paroissial indique DROUE. Mais ce n’est que lors de la session du conseil municipal du 16 août 1931 que la dénomination de la commune devient DROUE-SUR-DROUETTE. Les habitants de Droue-sur-Drouette s’appellent les dorasiens et dorasiennes. Cette dénomination a été adoptée à l’issue d’un référendum.
Son église
Sa construction est estimée au XIIe siècle. Une
première chapelle lui aurait précédé,
datant du VIIIe au IXe siècle, époque de
l’avènement des capétiens.
Le mur sud révèle deux petites fenêtres et une
troisième plus grande, bouchées toutes les trois. Une des
petites fenêtres possède un montant fait d’un
fragment de sarcophage décoré. Sur ce même pan de
mur, on distingue des rangs de pierres agencés en épis,
cet appareillage pourrait indiquer une construction antérieure
au Xe siècle tandis que le fragment de sarcophage évoque
la présence d’une nécropole mérovingienne.
Le
vocable de l’église de Droue-sur-Drouette, Saint-Pierre et
son emplacement à proximité d’un point de
franchissement de la Drouette sont des arguments en faveur d’une
origine très ancienne.
Le village comptait 90 feux au milieu du XIIIe siècle.
De grandes modifications interviennent aux XVIe et XVIIe
siècles. Entre 1556 et 1573 d’abord, époque pendant
laquelle fut ajoutée l’abside à trois pans formant
le chœur et la tour à lamiers du clocher. La charpente est
décorée de sculptures originales et variées, le
plafond est lambrissé masquant ainsi la couverture. En 1635
ensuite. On peut lire ces 3 dates sur la charpente.
En 1785, le curé Sébastien RAISIN fit faire les grandes
portes de l’église et la Petite porte sud fut
bouchée. Il acheta le tableau du maître-autel
réalisé par BIZARD, peintre à Rambouillet et fit
peindre et dorer les trois autels par FRADIN, peintre à
Châteauneuf.
Sous l’ancien régime, la paroisse La Madeleine
d’Epernon était une annexe de Droue. En 1792, la paroisse
de Droue est supprimée et rattachée à celle
d’Epernon.
En 1805, le maire d’Epernon, apparemment en accord avec le Maire
de Droue, souhaita détruire l’église alors en
mauvais état (pour récupération des
matériaux) mais le 1er adjoint et cinq conseillers de Droue
s’y opposèrent et sollicitèrent le Préfet,
ce dernier prit en considération la requête des habitants
de Droue et l’église fut sauvée. La Mairie
d’Epernon insista jusqu’en mars 1811 alors qu’un
devis de réparation était dressé en
décembre 1810 et que les travaux débutaient au printemps
1811.
De nouvelles réparations interviennent successivement en 1845,
1875, 1891 avec les premières aides de l’Etat
(Ministère de la justice et des cultes).
D’autres dates significatives :
![]() David L’Hemery 17 bis rue du Mousseau 28230 Droue-sur-Drouette Tél. : 02 37 83 51 66 – 06 03 91 55 05 |
![]() Ma p'tite boutique 27 rue des Marmouzets 28230 Droue-sur-Drouette Tél. : 06 16 56 72 81 site web : www.ma-ptite-boutique.com |
![]() SCMI - Carole Mauro 52 rue du Petit Droue 28230 Droue-sur-Drouette Tél. : 06 85 33 10 28 site web : www.scmi.fr |
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![]() ASSOCIATION TERPSICHORE Cours de danse contemporaine - 12 rue des Longs Réages à Epernon Solène Durand-Lominé - Professeur D.E. 28230 Droue-sur-Drouette Tél. : 06 70 12 64 21 Informations : cliquez ici |